Bookclub de septembre 2023 : « La librairie des rêves ensevelis » de Madeline Martin

Le pitch

Hyde Park, le grand magasin Harrods, les bus rouges à impériale… En s’installant à la capitale, Grace Bennett découvre le charme et l’effervescence de Londres. Mais le travail qu’elle décroche dans une petite librairie est bien loin du glamour dont elle rêvait. Les étagères où s’entassent les livres croulent sous la poussière, le propriétaire, Mr Evans, est aussi revêche et austère que l’intérieur exigu de son établissement et dehors, la guerre gronde déjà.

Pourtant, entre les black-out et les évacuations qui rythment son quotidien, c’est au coeur de ces rayonnages pleins à craquer que Grace trouve une ressource insoupçonnée et s’abandonne aux joies de la lecture.

Une nuit de bombardements, alors que la panique règne dans l’abri antiaérien où tout le quartier a trouvé refuge, Grace commence à lire à voix haute. Et chaque soir d’attaque, bravant l’horreur et la peur, elle va puiser dans les plus beaux romans de la littérature anglaise l’espoir de jours meilleurs.

Inspiré de l’histoire vraie des librairies londoniennes qui sont restées ouvertes pendant le Blitz, un roman historique poignant sur le pouvoir unificateur et inspirant des livres et de la littérature.

Nos avis

Maxime a passé un moment, même s’il a trouvé que tout était un peu trop survolé, que les personnages étaient très stéréotypés, que la fin était prévisible… Il en attendait un peu plus, pensait qu’il y aurait plus de références littéraires, avec une dimension petite histoire dans la grande plus prononcée.


Élodie : c’était pour elle une lecture plaisante, mais elle craint de l’oublier assez vite. Elle a survolé des passages qui lui paraissaient similaires. Elle a tout de même apprécié le côté historique, l’hommage fait au pouvoir de la lecture dans les heures les plus sombres, les moments où Grace lisait à voix haute dans le métro, certains personnages comme la mère de Will.


Clémence a trouvé ce roman très cucu, trop plein de bons sentiments, avec un happy end surréaliste. Elle l’a tout de même conseillé à des ami•e•s qui n’ont pas beaucoup l’habitude de lire.

Irina : tous les ingrédients étaient réunis pour que ce livre lui plaise. Elle a appris des choses, a aimé cet hommage à la littérature comme échappatoire.


Mickaël : le roman ne lui a pas plu, et ce dès le début. Il y avait une trop grande facilité dans l’évolution du récit, les événements se déroulaient de manière trop évidente. Il s’est rapidement senti déraciné de l’histoire. Il aurait trouvé plus d’intérêt à suivre la trajectoire parallèle de Grace et de Liv.


Tatiana a bien aimé, mais avec beaucoup de réserves. Beaucoup trop de facilités, le climax étant celui de la réparation express de la librairie détruite par les bombes. Elle aurait aussi aimé connaître le parcours de Liv.


Pour Marie, c’était « un roman de plage » qu’elle a eu plaisir à lire, même si tout était un peu attendu, que les facilités étaient nombreuses…

Je copie ici l’avis d’Anelise : Gros coup de cœur pour ce livre qui réunit les thèmes de la lecture et de la seconde guerre mondiale, l’éveil touchant à la lecture de Grace. Les personnages sont attachants bien qu’un peu stéréotypés : le libraire bourru, la copine très girly, la logeuse très maman protectrice… Bonus pour le petit Tabby, trop mignon ! Donc même si les ficelles sont parfois grosses et certains passages un peu faciles, j’ai adoré me plonger dans ce livre.

Hermine : j’ai passé un bon moment, j’étais contente d’en reprendre la lecture. L’hommage au pouvoir de la lecture, les références aux chefs d’œuvre qui ont donné goût à la lecture. J’ai appris des choses, notamment l’existence des refuges Anderson, l’implication des citoyens dans la protection des civils (respect du black out, organisation du sauvetage des voisins suite à des bombardements…). Mais mon avis restera mitigé, je suis sortie à de nombreuses reprises de ma lecture tellement certains passages me paraissaient surréalistes. Je ne pouvais croire que Grace pouvait faire la lecture sereinement pendant que tout explosait autour d’elle. Les relations se nouaient trop facilement, trop rapidement : celle de Grace et de Georges, de Grace et du libraire…

Les coups de cœur

Tatiana : Mon mari de Maud Ventura ; Les rêves de nos mères de Carine Pitocchi


Anelise : Un brillant avenir et La définition du bonheur de Catherine Cusset


Marie : La nuit du sérail de Michel de Grèce

Élodie : Tu nous appartiens de J.P. Delaunay


Clémence : Au prochain arrêt de Hiro Arikawa ; le premier tome de la saga des Cazalet de Elizabeth Jane Howard

Irina : la saga des Sept Sœurs de Lucinda Riley (jusqu’au tome 6 où elle s’est arrêtée)

Mickaël : Swan Song de Robert McCammon ; Les ailes collées de Sophie de Baere

Hermine : Les algues vertes d’Inès Léraud et Paul Van Hohe ; Le soldat désaccordé de Gilles Marchand

Maxime :  Le Nouveau de Keigo Higashino ; Le Défi de Jérusalem d’Éric-Emmanuel Schmitt ; Respire de Niko Tackian

Et la prochaine fois, on lit quoi ?

Le festin de Margaret Kennedy !